lundi 7 novembre 2011

DIA DE MUERTOS


Le jour des morts noté dans le calendrier comme étant le deux novembre, se célèbre en réalité sur quasiment une semaine. 
De ce côté de l’Atlantique on ne loupe aucune occasion de s’amuser, mais à cette période de l’année c’est à une réelle métamorphose des villes et villages dont nous avons à faire.
Tout d’abord les marchés remplissent leur stand de cette fleur orange nommé Zempaxuchitl (ressemblant étrangement à des œillets d’Inde). Typique, elle orne les villes, les cimetières, les fenêtres des maisons, bref on en voit partout.
Puis les mexicains érigent des tombes de graines et de pétales oranges, afin de rendre hommage aux grands hommes 
de leur pays. Ils y déposent des offrandes et de la nourriture pour le défunt.



"J’ai senti que le village vivait… et que si moi, j’écoutais seulement le silence c’est parce que je n’y était pas habitué, 
peut être parce que ma tête était pleine de bruits et de voix."
Citation d'un maître de musique, Conservatoire de musique de Morelia 



Le jour des morts est aussi l’occasion de mettre toute sa créativité en marche avec l’ authentique Catrina. C’est l’artiste José Guadalupe Posada en 1912 qui diffuse la première dans un journal pour se moquer des riches indigènes. Aujourd’hui on en rigole et on n’arrête pas de la décliner. Toutes aussi morbides et coquettes les unes que les autres, voilà un sujet que les mexicains aiment interpréter à leur sauce.


Dans le cadre de mon cours d’illustration, et à l’occasion de la fête des morts, nous avons participé à un concours international d’affiche, dont le thème était « La Muerte con Sonrisa » (La mort avec le sourire). Il s'agissait en premier lieu d'une réflexion sur la vision de la mort dans notre pays, puis en faire une affiche Ci après ma proposition d’affiche…




samedi 5 novembre 2011

VOLCANO PARICUTIN



On s’éloigne seulement de trois heures de Morelia pour tomber sur un tout autre décor. Nous voilà arrivé au pueblito Angahuan, situé au pied du célèbre volcan Paricutín. Ici on remplace les routes par des chemins en terre battue, les voitures par des chevaux, et même l’espagnol pour le dialecte Purépechas, venu des amérindiens vivant dans le Michoacan.


Après avoir déambulées quelques heures dans le village, nous voilà parties pour une randonnée à cheval… tout d’abord à travers la forêt, puis au milieu des cendres rependues par le volcan. Au bout de trois heures nous voilà au pied de ce géant encore en activité, et pour atteindre le cratère l’aventure s’est continuée à pied !!!



Le volcan Paricutín s’est réveillé en février 1943 et a arrêté de déverser sa lave seulement en 1952. Engloutissant tout ce qui se trouvait sur son passage, elle mit 8 ans à atteindre le village de San Juan. Il n’en reste depuis que le clocher de l'église et une partie d'un temple religieux. Sa lenteur aura au moins permis aux habitants des villages alentours de quitter les lieux.