GUANAJUATO
Guanajuato est situé à trois heure au Nord de Morelia, et à chaque fois que son nom est évoqué, elle fait l'unanimité.
Que de bons souvenirs en remonte et des images qui remplissent la tête.
Pour ma part, il m'a été fait une remarque que j'ai gardé en tête jusqu'à ce que j'aille me faire ma propre opinion :
"Lorsque tu ne crois plus en l'amour, c'est la ville qui te redonne espoir".
Bon alors, à voir si c'est vrai en tout cas ça reste bien l'une des villes les plus époustouflantes que j'ai vu au Mexique,
et qui fera parti des endroits incontournables pour mon prochain séjour là bas :)
SAN MIGUEL DE ALLANDE
On s'éloigne un peu de Guanajuato, pour arriver dans cette magnifique ville. Plus petite que sa voisine, mais avec tout autant de ressource. Les couleurs de ses maisons sont dans les tons chauds: ocre, jaune, orange, enfin on s'y sent bien. Les rues sont occupées de galeries d'art et de boutiques artisanales pour mon plus grand plaisir... et celui de beaucoup de touristes! Mais ça n'enlève rien à son charme :)
jeudi 29 décembre 2011
lundi 7 novembre 2011
DIA DE MUERTOS
Le jour des morts noté dans le calendrier comme étant le deux novembre, se célèbre en réalité sur quasiment une semaine.
De ce côté de l’Atlantique on ne loupe aucune occasion de s’amuser, mais à cette période de l’année c’est à une réelle métamorphose des villes et villages dont nous avons à faire.
Tout d’abord les marchés remplissent leur stand de cette fleur orange nommé Zempaxuchitl (ressemblant étrangement à des œillets d’Inde). Typique, elle orne les villes, les cimetières, les fenêtres des maisons, bref on en voit partout.
Puis les mexicains érigent des tombes de graines et de pétales oranges, afin de rendre hommage aux grands hommes
Puis les mexicains érigent des tombes de graines et de pétales oranges, afin de rendre hommage aux grands hommes
de leur pays. Ils y déposent des offrandes et de la nourriture pour le défunt.
"J’ai senti que le village vivait… et que si moi, j’écoutais seulement le silence c’est parce que je n’y était pas habitué,
peut être parce que ma tête était pleine de bruits et de voix."
Citation d'un maître de musique, Conservatoire de musique de Morelia Le jour des morts est aussi l’occasion de mettre toute sa créativité en marche avec l’ authentique Catrina. C’est l’artiste José Guadalupe Posada en 1912 qui diffuse la première dans un journal pour se moquer des riches indigènes. Aujourd’hui on en rigole et on n’arrête pas de la décliner. Toutes aussi morbides et coquettes les unes que les autres, voilà un sujet que les mexicains aiment interpréter à leur sauce.
Dans le cadre de mon cours d’illustration, et à l’occasion de la fête des morts, nous avons participé à un concours international d’affiche, dont le thème était « La Muerte con Sonrisa » (La mort avec le sourire). Il s'agissait en premier lieu d'une réflexion sur la vision de la mort dans notre pays, puis en faire une affiche Ci après ma proposition d’affiche…
samedi 5 novembre 2011
VOLCANO PARICUTIN
On s’éloigne seulement de trois heures de Morelia pour tomber sur un tout autre décor. Nous voilà arrivé au pueblito Angahuan, situé au pied du célèbre volcan Paricutín. Ici on remplace les routes par des chemins en terre battue, les voitures par des chevaux, et même l’espagnol pour le dialecte Purépechas, venu des amérindiens vivant dans le Michoacan.
Après avoir déambulées quelques heures dans le village, nous voilà parties pour une randonnée à cheval… tout d’abord à travers la forêt, puis au milieu des cendres rependues par le volcan. Au bout de trois heures nous voilà au pied de ce géant encore en activité, et pour atteindre le cratère l’aventure s’est continuée à pied !!!
Le volcan Paricutín s’est réveillé en février 1943 et a arrêté de déverser sa lave seulement en 1952. Engloutissant tout ce qui se trouvait sur son passage, elle mit 8 ans à atteindre le village de San Juan. Il n’en reste depuis que le clocher de l'église et une partie d'un temple religieux. Sa lenteur aura au moins permis aux habitants des villages alentours de quitter les lieux.
vendredi 21 octobre 2011
FESTIVAL DE CINE INTERNACIONAL DE MORELIA
Tous les ans Morelia accueille son festival de cinéma international,
et bien entendu les artistes venant faire la promotion de leur film.
Hannah et moi nous sommes attardées sur les programmes de cours métrages.
Tout d’abord à la Casa Natal de los Morelos pour assister à des documentaires
sur le Mexique :
- Réquiem para la eternidad, Alberto Resendiz Gómez (atteint d’un cancer, il fait la rétrospective en image de ce jour
où il a appris la mauvaise nouvelle)
- Caracol, Emilio Belin Sandoval ( réflexion sur la consommation de l’eau au Mexique)
- Días distintos, David Castañón Medina (documentaire sur un ancien champion de boxe mexicain)
- Una reina a su gusto, Maya Goded (reportage très drôle sur les jeunes filles des pueblos participant à des élections de Miss)
- Estela, Martha Uc. (l’histoire d’une famille venant d’un pueblito, transmissions des valeurs, des traditions,
comment arrivent ils à s’en sortir)
- Lánzate sin mirar, Stephane Goldsand (traite des doutes de la paternité, de tous les questionnements que l’on se pose avant de devenir parent)
Ensuite, nous avons assisté à une conférence traitant des Affiches de Cinéma Mexicaines,
à l'occasion de la sortie du livre ¡HOY GRANDIOSO ESTRENO!
Pour finir, eh oui mesdames et messieurs, nous avons eu l'immense bonheur et privilège de rencontrer el famoso y guapissimo (je m'emballe) Gael Garcia Bernal.
Il était présent dans le but de présenter sa dernière série de cours métrages "Los Invisibles", en co-réalisation avec Marc Silver. Le sujet traitant de l'immigration mexicaine vers les Etats Unis. Un documentaire saisissant avec des témoignages, et de magnifiques images. En attendant de trouver une version française, n'hésitez surtout pas à regarder la première partie (ci dessous) en version originale.
mercredi 12 octobre 2011
REAL DE CATORCE
Real de Catorce c’est l’histoire d’un pueblo perché à 2750m d’altitude, à la frontière du désert de San Luis Potosi. Après avoir été brûlé et abandonné pendant près d’un siècle, ce village colonial a été peu à peu réhabilité il y a une dizaine d ‘année. Son seul accès à présent est un tunnel creusé dans la montagne, suivant les traces d’un ancien chemin minier.
Il s’avère que ce voyage nous l’avons fait à une vingtaine et qu’il y a à présent de quoi raconter notre histoire.
Tout a commencé par une randonnée pour atteindre le pueblo fantasma accroché au flanc de la montagne voisine… on a tous cru mourir, mais le paysage en valait bien la peine.
Le lendemain s'était ambiance safari pour aller jusqu'au désert de San Luis. La route était traumatisante, le paysage envoutant, et le trajet sur les toits des deux Jeep inoubliable. On y a goûté « El Peyote » fameux petit cactus hallucinogène, que les Amérindiens mangeaient à l’époque pour invoquer les dieux, sous forme de cérémonie. Bon pour notre part on a attendu un minime effet d’hallucination… mais il n’est jamais venu ! On a terminé le séjour par la visite d’une mine désaffectée envahie par les cactus.
Pas besoin de dire que le séjour s’est ponctué de fiestas mexicaines, mais se sont des informations qui sont restées à Real de Catorce…
CATEDRAL DE MORELIA
La cathédrale de Morelia est la plus grande fierté de los Morelianos. C’est d’ailleurs grâce à cet édifice de style baroque que la ville a été reconnue patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle est située au centre de la ville sur la grande avenue de la Madero et est reconnaissable de très loin. Tous les samedis soir les gens s’installent sur les grands jardins qui l’entourent pour admirer le feu d’artifice hebdomadaire.
Anecdote : une norme architecturale dit qu'aucun bâtiment
ne peut dépasser cette dernière!
dimanche 2 octobre 2011
DANZA DE LOS VIEJITOS
Cela signifie "Danse des Petits Vieux".
Il s'agit d'une danse traditionnelle du Michoacan dédiée aux Dieux, durant laquelle les danseurs arborent des tenues traditionnelles toutes blanches et brodées, ainsi que des masques assez étranges. Ils sont fait de pâtes, de sucre de canne et de maïs, puis peint de la couleur de la peau bien rosée.
MEXICO D.F.
Mexico c'est grand, c'est bruyant, c'est pollué, et ne parlons même pas de la densité.
Mais passer trois jours au coeur de ce géant fait tout de même changer d'avis.
Comme dans toutes capitales, on trouve buildings, métros bondés (avis parisiens mécontents : aller faire un tour dans celui de Mexico), grands boulevards, et enseignes multinationales. Et il y a aussi les bons côtés, comme les parcs, les galeries, les grands événements, et les petites rues bourrées de charmes.
C'est en effet, ce qui a rythmé notre weekend.
Casa azul de Frida Kahlo, quartier du Coyoacan, ce qui fait sa réputation c'est sa grande place, son marché artisanal (artisanal ou presque), ses rues colorées de bars et de boutiques, le quartier de la Condesa, haut lieu de la fête, match de Lucha Libre, galerie de design Vertigo, et j'en passe...
VIERNES
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SABADO
mercredi 21 septembre 2011
UNA FIN DE SEMANA EN MORELIA
Un weekend a Morelia se ponctue de beaucoup de papotages, de petits déjeunés vitaminés après des fiestas plutôt arrosées…
De visites ou promenades suivant nos humeurs, y de cervezas biens frescas !
Pas de quoi s’ennuyer, le rythme mexicain c’est le pied !
Il y a un quartier que j'affectionne tout particulièrement : Las Rosas, c'est en réalité le nom d'une place, pavée, longée de terrasses, et entourée de vieux bâtiments. C'est dans ce même quartier que l'on trouve
le Conservatoire de Musique, les Beaux Arts de Morelia, ainsi que le Palacio Clavijero.
Le Palacio Clavijero, est un célèbre monument de style baroque qui plus tôt abritait le Congrès
du Michoacan. Aujourd'hui c'est un lieux qui met en avant les arts et la culture du pays.
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